RÉCIT

00. Retour au temps des vélocipèdes
01. Samedi 9 décembre, l’hommage populaire à notre star nationale, Johnny Hallyday, s’achève
02. A 18h58 un petit groupe de vélocipédistes se retrouve pour dîner au théâtre du Rond-Point, ex Panorama National
03. Dimanche 10, aux aurores, Dominique Lefebvre utilise un moyen de transport peu commun pour son vélocipède
04. A l’extérieur tout n’est que pluie et vent mais il en faut plus pour décourager un vélocipédiste
05. Jean Thevenet et Gilles Tamagne ont choisi un moyen plus classique pour rejoindre le lieu de rassemblement
06. Stuart Mason-Elliott arrive à vélocipède sous un déluge mais avec le sourire, c’est « jeust un peu de plouie » pour ce sujet britannique habitué aux intempéries
07. Richard Hoffner, un supporteur de longue date, débarque tout droit de Colombes sur son antique bicyclette. Venteux et pluvieux, le trajet !
08. Entre les vélocipédistes, leurs supporteurs, les accompagnateurs et la presse, plus de 100 personnes sont attendues
09. 08h00 Arrivée à la surprise générale de l’invité mystère, Gérard Holtz, parrain de l’événement
10. 08h30 L’heure de l’allocution des personnalités, Jeanne d’Hauteserre (maire du 8e), Keizo Kobayashi, Gérard Holtz et Jean-Michel Ribes (directeur du théatre du Rond-Point)
11. 09h03 Keizo Kobayashi fait opportunément remarquer que nous sommes déjà en retard …
12. 09h15 Il est temps de rejoindre le point de départ. Les parapluies et les imperméables sont de rigueur
13. A cette heure matinale l’ex-avenue d’Antin de 1867, devenue avenue Franklin Roosvelt, est déserte. Keizo Kobayashi, Julien Bailly et Dominique Lefebvre en profitent
14. Les vélocipédistes prennent position sur le parvis du Grand Palais, face au Petit Palais
15. L’affiche du Grand Palais est de circonstance, « Singin’ in the Rain »
16. Vingt vélocipédistes pour un seul parapluie, c’est peut-être un peu juste …
17. Alain Cuvier, Jeanne d’Hauteserre, Gérard Holtz, Gilles Tamagne et Guy Frosio sourient aux nombreux photographes, cameramen et spectateurs
18. Alain Cigana, Glen Norcliffe, Stuart Mason-Elliott, Guy Gaudy, Julien Bailly et Dominique Lefebvre ne sont pas en reste
19. Brigitte Olivier, en sa qualité de marraine, se prépare à donner le départ
20. 09h35 Le drapeau (napoleonien comme il se doit en 1867) ne va pas tarder à s’abaisser
21. Le départ est donné, remarquez la classe « so british » de Stuart Mason-Elliott
22. Mais l’élégante française, Nathalie Labat, unique concurente féminine, n’a pas l’intention de s’en laisser conter
23. La « course » est lancée dès le cours la Reine, Versailles n’est plus qu’à 17 kilomètres !
24. 10h00 Les pieds dans l’eau devant la Tour Eiffel qui n’était pas encore construite en 1867
25. D’un autre coté l’image était trop belle pour la rater
26. Hommage à la Dame de fer, quoi de plus noble que la ferraille pensent Guy Gaudy et Jean-Paul Tournereau
27. « En veloce !!! en veloce !!! » Les vélocipédistes mettent le cap sur la porte de Saint Cloud
28. Le « cloudy weather » n’entame pas la bonne humeur de Stuart Mason-Elliott, précédé de peu par Amaury de La Bouillerie
29. Amaury de La Bouillerie dont vous pouvez admirer le port aristocratique sur le vélocipède contruit par son ancêtre
30. Porte de Saint Cloud, l’assurance venant, Gérard Holtz essaye le repose-jambe, prudence Gérard !
31. Le peloton progresse dans Boulogne-Billancourt, Guy Frosio fait le train devant Dominique Lefebvre et Guy Gaudy
32. Les poursuivants sont à ses trousses, Jean Thevenet, Gilles Tamagne, Jean-Paul Tournereau et Alain Cuvier
33. 150 ans de progrés techniques en une image, Alain Cuvier tire son chapeau aux inventeurs du vélocipède
34. 10h45 Arrêt sur le Pont de Sèvres (altitude 26 mètres) pour un commentaire historique de Francis Robin sous la protection des « staffeurs » de Paris Rando Vélo
35. 10h55 Début de l’ascension de la côte de Sèvres en direction de Versailles (111 mètres de dénivellé)
36. Petite pause « technique » devant la mairie de Sèvres, un court instant de répit pour les montures
37. La traversée de Sèvres n’a pas l’air d’être un cadeau pour Alain Cigana, ex-coureur professionnel, alors que Bruno Guasconi a le sourire
38. François Stoltz en haut de forme à l’air au plus haut de sa forme alors que s’annonce devant lui le redoutable « col de chaville » (altitude 91 mètres)
39. Jean Thévenet est obligé d’avoir recours au camion balai suite à un incident mécanique
40. Peut-être trop sollicitée pendant la montée, une branche de son guidon s’est rompue
41. 11h30 Après le passage du « col de Chaville » Stuart Mason-Elliott se laisse descendre sur le marche-pied jusqu’à la mairie suivi par Robin Renard
42. Arrivée à la mairie d’Alain Cuvier, dans un style très aérien. Amaury de La Bouillerie le suit, à la recherche d’une bordure de trottoir pour pouvoir mettre pied à terre
43. Julien Bailly s’apprête à entrer dans le parc de la mairie sous un soleil retrouvé
44. A l’entrée du parc, une belle brochette de vélocipédistes, Gilles Tamagne, Guy Frosio, Alain Cigana, Marco Lebreton, Frédéric Bobay et Jean-Paul Tournereau
45. Hervé Lièvre, 1er adjoint au maire, et George Courot (alias Jacques Rivier), maire de 1867, accueillent Robin Renard et Guy Gaudy
46. Glen Norcliffe, notre Canadien, visiblement très réchauffé, salue chaleureusement les maires
47. Les vélocipédistes se massent devant le pupitre pour écouter les discours, versions 2017 et 1867
48. Hervé Lièvre souhaite la bienvenue aux vélocipédistes, entouré par George Courot-Rivier et Hubert Panissal
49. George Courot-Rivier intervient ensuite devant une foule de plus en plus dense
50. Le public ne perd pas une miette du discours avant de se jeter sur … le buffet
51. Un nouveau venu semble très attiré par ces splendides machines du temps jadis. Osera-t-il ?
52. Il a osé ! Bravo à Hervé Lièvre d’avoir relevé le défi, il mérite les applaudissements des spectateurs
53. Hervé Lièvre semble ne pas revenir lui-même de son audace
54. George Courot-Rivier restera plus circonspect sous l’oeil des caméras malgré la présence de Keizo Kabayashi
55. Les enfants quant à eux ne bouderont pas leur plaisir
56. Peut-être ont-ils dans l’idée leur lettre au Père Noël …
57. Hervé Lièvre raccompagne Robin Renard et Amaury de La Bouillerie jusqu’à la sortie du parc de la mairie
58. Frédéric Bobay chouchoute son vélocipède à corps cintré, dit « serpentine », le plus ancien de tous (1867), tout droit sorti d’un musée
59. Il est 12h00, l’heure de foncer vers le château de Versailles où les vélocipédistes sont attendus à … 12h00
60. 12h30 Les pavillons de l’octroi de Versailles sont en vue. Une courte halte permettra aux accompagnateurs de rejoindre la ligne d’arrivée
61. Avenue de Paris, le château est maintenant en perspective, la nervosité gagne le peloton
62. Le sprint final est lancé, Keizo Kobayashi, Gérard Holtz et Guy Frosio sont au coude à coude
63. Nathalie Labat semble bien décidée à s’affranchir de la tutelle masculine de Marco Lebreton, va-t-il manger son chapeau …
64. Dans un ultime effort Guy Frosio semble se détacher
65. Brigitte Olivier s’apprète sur la ligne d’arrivée. Le cameraman de TF1 ajuste la mise au point et …
66. 13h00 L’arrivée a lieu dans la joie et la confusion générale, vélocipédistes et spectateurs mélés, impossible de déterminer le nom du gagnant, comme en 1867
67. Les vingt vainqueurs posent sous la statue équestre de Louis XIV
68. Même Louis XIV lève le bras pour saluer le succés des vélocipédistes
69. Finie la domination du cheval, l’aire de la vélocipédomanie vient de s’ouvrir. Tout un programme pour Gérard Holtz
70. Keizo Kobayashi exulte
71. Un grand MERCI à l’équipe de Paris Rando Vélo pour son professionnalisme, Caroline, André, Georges, Philippe, Raphaël, Stéphane, Thierry et Victor
72. François de Mazières, maire de Versailles, admire le vélocipède de Bruno Guasconi. Pourra-t-il résister longtemps … ?
73. La tentation est trop forte, François de Mazières essaye un des derniers modèles fabriqué par la Compagnie Parisienne en 1869
74. Jean-Paul fait alors retentir sa trompette pour inviter les participants à se rendre au cocktail d’arrivée
75. La performance des vingt vélocipédistes est saluée par François de Mazières
76. Les soeurs Olivier, marraines de l’événements, expliquent alors aux spectateurs le rôle déterminant de leur famille dans l’histoire du cycle
77. Puis un jeune vélocipédiste de tout juste 71 ans vient nous livrer ses premières impressions, Gérard Holtz
78. Et enfin les trois organisateurs, Brigitte Olivier, Francis Robin et Guy Gaudy, remercient tous ceux qui ont concouru au succès de cet événement
79. Malgré le froid et le vent, le cocktail a son petit succès
80. Il est 14h00, encore 15 minutes de pédalage dans le parc du château pour atteindre le restaurant, Julien Bailly, le plus jeune, semble aussi le plus affamé
81. Une dernière photo de groupe devant le bassin d’Apollon (Vénus, là-bas à gauche)
82. La même photo, vue sous un autre angle, où l’on voit beaucoup mieux Vénus …
83. Et c’est enfin le moment tant attendu de se restaurer dans cette « Maison fondée en 1896 »
84. Visiblement la perspective de déjeuner en réjouit plus d’un à la table « Stade 2 »
85. Tout le monde a le sourire à la table « Compagnie Parisienne »
86. Mais quelles histoires peuvent bien se raconter des historiens à la table « Vélocipède IV »
87. On est entre gens sérieux à la table « Pickwick Club », n’est-il pas ?
88. Chez les belges, à la table « Gruut », une fois … n’est pas coutume, on boit du vin
89. C’est jour de fête à la table « Tati », Pascale a trois « tontons » pour elle toute seule
90. On refait le Tour de France à la table « L’Équipe »
91. On décompresse à la table « César »
92. Boire un petit coup c’est agréable … et doux à la table « 45 51 »
93. Pas de bouffon à la table « Emule Augier »
94. Les langues se délient à la table « Fournisseur officiel »
95. On réfléchit à 2019 à la table « Paris-Rouen »
96. La jeune génération se prépare à la table « Serin »
97. BON ANNIVERSAIRE ! à notre quatuor de sagittaires qui tient encore la route, Gérard Holtz, France Olivier-de La Bouillerie, Alain Cigana et Brigitte Olivier
98. Remise des diplômes de « Vélocipédistes de compétition » assortis d’une prime de 50 Francs or de 1867 (à moins que ce ne soit une réplique …)
99. A la prochaine !